L’entreprise « LES FROMAGERS DU MONT ROYAL » est une équipe faite de femmes et d’hommes qui œuvrent autour du FROMAGE.

Pour le jour de la fête du Travail, le 1er Mai 1976, Madame et Monsieur BOE se lancent sur les marchés du canton, avec 20 fromages de quelques laiteries nationales, avec un vieux petit camion réformé.

Le fils âgé de 22 ans, Dominique démarre le 1er Février 1988. Il embauche des partenaires pour travailler avec lui.

Rapidement, les camions réfrigérés laissent place à plus de 100 fromages d’horizons variés.

Les AOP rentrent en piste, les laitiers cèdent de la place aux artisanaux et aux fermiers. Les régions fromagères se bousculent à l’étalage.

Le savoir-faire et le savoir devient une évidence aux vendeurs passionnés. Les fromages se racontent aux clients.

Pour Dominique, il faut aller plus loin. Il faut se lancer dans l’affinage, il faut des caves. Le nombre de marchés hebdomadaires s’agrandit.

Il faut gagner en notoriété. Il faut que les clients pensent à offrir des fromages comme des fleurs, et que les hôtes s’émerveillent devant les plateaux festifs, et que le vrai goût soit là.      

Alors dans la foulée, Dominique réussit du premier coup le concours prestigieux, « un des meilleurs ouvriers de France ».

Sous la houlette de trois de ses cadres, deux de ses employées réussissent à leur tour à gagner le grand cours de la LYRE d’OR, récompensant les plus beaux plateaux fromagers de France.

Des titres très élogieux venant des chambres des métiers et des chambres du commerce, des prestations à l’Élysée, au quai d’Orsay, aux ambassades, au Sénat, au G7 de Biarritz, des émissions télévisées, des reportages professionnels viennent agrandir le bouquet de fleurs qui poussent à MONTRÉJEAU ; ville natale des FROMAGERS du MONT ROYAL.

Les enfants des employées rentrent dans l’entreprise des mamans. C’est très important pour Dominique.

Son propre fils, Antoine, s’intègre dans cette histoire, à l’âge de 20 ans.

Maintenant, ils sont presque 50 du canton, à travailler pour leurs clients.

Pour toujours mieux les servir, ils créaient un BAR à FROMAGES.

Cela ne s’arrête pas là, toute l’équipe se lance dans la fabrication.   

Les habitudes alimentaires bougent, de plus en plus, les fromages FAITS MAISON rentrent en jeu.

Les vendeurs prennent encore davantage de plaisir à raconter d’où vient le lait, comment sont nourries les bêtes, qui produit le lait, comment ON LES A FAITS.

Et pour demain ?

Une idée germe déjà.

Un matin, de très bonne heure, Dominique a acheté CHÂTAIGNE, une très belle jeune vache.

« Nous la laissons grandir tranquillement, il faut surtout qu’elle soit heureuse. »